top of page
Rechercher

Aimez-vous votre "Travail" ? Travail = torture ?

Qui ne s'est jamais levé le matin au réveil, dans un état maussade, de fatigue, à peine les yeux ouverts en pensant à son travail, avec l'envie de ne pas y aller et de rester au lit ? Pourquoi cette sensation de : "Je n'ai plus envie" ? Je vous invite aujourd'hui à prendre un autre point de vue, sur ce choix d'expérience de vie.



Posons-nous quelques instants. J'ai coutume à aller à la source des mots, leur étymologie, afin de découvrir le sens premier de ce qui nous est enseigné, montré.

Majoritairement, même s'il y a discordance sur l'interprétation, l'origine du mot travail provient du latin Tripalium qui lui-même dérive des racines "tri" et "palis" traduit littéralement par trois pieux. Tripalium ou trepalium (remarquons au passage la ressemblance phonétique avec trépanation) désigne un instrument, et pas n'importe lequel !!!! Constitué de trois barres en bois, il était considéré comme un instrument de torture, punition, d'immobilisation. En passant les époques, la religion ayant impacté le sens des mots, elle y attache une notion de souffrance, peine, pénibilité. L'idée était de souffrir au travail, labeur, pour expier ses péchés. Se donner la peine, subir, dans le but d'être pardonner, bien vu, d'obtenir une "récompense" par une entité supérieure. Cela vous rappel quelque chose ?

Aujourd'hui le sens que nous donnons au terme travail est une activité productive, ou de produire de la valeur. Cela ressemble de loin à de la robotisation, d'être utilisé à des fins financières, mécaniques. Remarquons aussi dans le même sens l'expression de travail sur SOI.


Vous comprendrez donc le poids de ce mot, sa connotation inconsciente laissée au fil du temps : souffrance, pénibilité, voire même obligation de sacrifice dans le but d'obtenir ou de créer quelque chose. Tout étonnant aussi est d'entendre aujourd'hui certains enfants dire qu'ils vont au travail et non à l'école.


Fait référence à un engin de torture
Tripalium ou trois pieux

* Et si nous changions notre point de vue :

Je vous propose de vous poser vraiment, de prendre le temps, à chaque question posée.

Êtes-vous votre travail ? Je suis informaticien, boulanger, employé, etc.. Ce qui implique que nous n'avons pas de valeur et que nous devons la produire. Valeur ayant un lien sur l'estime de SOI, la produire ? A combien vous estimez-vous ? Je vous suggère d'observer que vous AVEZ une activité, mais vous n'ÊTES pas cette activité. Car il est plus facile de se libérer de ce que nous possédons (AVOIR) que de nous-même (ÊTRE) !


Dans un premier temps remarquons que NOUS choisissons nous-même librement notre travail, à l'inverse de l'esclavagisme. Même si celui-ci (travail) nous a été éduqué, transmis, dès l'enfance. C'est l'étape de la responsabilisation. Dans l'introspection, tout "travail" (encore une idée reçue que travailler sur soi est souffrance) commence par se responsabiliser de nos choix de comportements, de mode de vie.


Comment considérez-vous le travail, comme un droit ou un devoir ? Si vous avez la sensation que c'est un devoir et/ou d'y être soumis alors pas étonnant qu'un mal-être se déclare à un certain moment de votre vie. Cela se réfère à la soumission, la perte de valeur d'être.

Dans un second temps je vous laisse méditer sur : Se lever le matin doit-il être une torture ? Est-ce une punition pour vous de penser à, de vous préparer pour, votre journée de travail ?

Ce qui soulève encore une autre question : Si vous vous préparer pour ... C'est obligatoirement pour quelqu'un ou quelque chose. Ne devrait-il pas être pour vous-même que vous prendriez soin de vous le matin ? Je vous laisse réfléchir sur la nuance de : qui est au service de qui, et qui se met au service de qui ?


Cela ne veut pas dire que vous êtes esclave de votre travail, ni que vous devez le quitter, mais simplement d'inverser la façon de penser. Plutôt de dire que c'est la faute de mon travail si je suis "mal" mais si c'était moi qui m'était laissé être asservi à une façon de penser ?


Pour conclure, vous remarquerez que nous avons tendance à oublier l'origine des mots, pourtant parfois révélateur, que nous avons tendance à oublier notre responsabilité de nos choix. Et que nous avons tendance à oublier notre pouvoir personnel de libre arbitre.

Défi du jour : Rencontrer un/e artiste, et demandez lui si pour lui/elle, son activité représente un travail.

En vous souhaitant un joyeux cheminement. Et comme le dit très bien ce philosophe connu :

" Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie"

Confucius - Philosophe Chinois (551 av. J-C - 479 av. J-C)



Sources : Wikipédia, Larousse et Réflexions

 
 
 

Kommentare


Post: Blog2_Post

0768998934

Formulaire d'abonnement

Merci pour votre envoi !

©2019 par ERIC MERLE

bottom of page